7ème PCRD - Premiers éléments

  • Publié le mardi 01 février 2005
  • Rédigé par FEKRANE Catherine  
  • Europe et International

Axe Recherche Collaborative :

Fort soutien des Etats Membres pour le conserver au coeur du 7ème PCRD. Néanmoins, plusieurs Etats Membres présentent dès à présent leurs requêtes en matière de priorités thématiques et, évidemment, de nombreuses divergences surgissent : certains appellent à l'introduction de quelques nouvelles thématiques (par exemple : les sciences marines qui semblent portées par de nombreux Etats Membres), d'autres plaident pour une refonte complète des thématiques, et d'autres encore, au contraire, entendent conserver les thématiques du 6ème PCRD inchangées.

Coordination des programmes nationaux :

Importance de cet axe dans l'achèvement de l'Espace Européen de la Recherche. Cependant, de très nombreuses divergences apparaissent quant aux moyens à mobiliser afin d'y parvenir.

Ressources humaines et mobilité :

Problématique de la fuite des cerveaux cruciale pour l'Europe. Ainsi, faisant valoir notamment les très forts taux de souscription, nombreux sont ceux qui proposent une augmentation notable du budget alloué à cet axe. De nombreux Etats Membres soulignent aussi le besoin d'un meilleur transfert de connaissance entre les mondes académiques et de la recherche avec le monde industriel.

Tous les autres axes se voient confronter à des réserves, remarques ou oppositions plus sérieusement marquées d'un ou plusieurs Etats Membres dont au moins un 'grand'. Ainsi, si le soutien à la recherche fondamentale est reconnu comme nécessaire, la mise en œuvre et notamment la mise en place de l'ERC et le soutien aux équipes individuelles de recherche tel que proposé par la Commission génèrent une forte opposition de la part de l'Italie et l'Espagne soutenus par des pays faibles en recherche de base comme le Portugal qui craignent de ne pouvoir nullement bénéficier des fonds disponibles. De même, si le concept des plateformes technologiques suscite un intérêt unanime, il se heurte à de nombreuses réserves sur la transparence du mécanisme.

En ce qui concerne les deux volets Espace et Sécurité, de nombreux Etats Membres ne se sont pas prononcés ou se sont contentés de réclamer des précisions tout en ajoutant pourtant que le contexte mondial actuel ne pouvait être que favorable à des recherches dans ces domaines. Cependant, dans son document de travail, le Parlement Européen s'interroge quant à l'intérêt de mobiliser des fonds communautaires, déjà limités et insuffisants pour la recherche 'civile', sur ces thèmes.

Enfin, EURATOM risque d'être sujet à de féroces empoignades. En effet, bien que non mentionné dans le texte de la Commission, de nombreux Etats Membres ont tenus à y préciser d'ores et déjà leur position, et le moins que l'on puisse dire est que les divergences sont déjà nombreuses.

Auteurs : Maud EVRARD (IFREMER),Claudine LAMARQUE (INRA),Frédéric LAURENT (CEA),Philippe LENAIN (RST).

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