Pôle de compétitivité : Pour des financements publics supplémentaires

  • Publié le lundi 15 juin 2009
  • Rédigé par FEKRANE Catherine  
  • Développement des territoires

Les présidents des 17 pôles de compétitivité français à vocation mondiale (1) demandent une rallonge de 900 millions d'euros à l'État pour la période 2009-2011. Moteurs d'innovation et de croissance, les pôles doivent, selon eux, constituer le nouveau pilier de la politique industrielle de la France.

Réunis en club informel, les présidents des 17 pôles de compétitivité français à vocation mondiale (1) veulent faire des pôles « le fer de lance de la politique industrielle » et se placent comme « interlocuteur de référence » pour les décideurs politiques. Ainsi, pour poursuivre le « rôle moteur des pôles dans la dynamique d'innovation et de croissance », ils ont fait appel, le 12 juin, à l'État pour un financement supplémentaire de 900 millions d'euros pour la période 2009-2011.

L'effet de levier

Cette somme s'ajouterait au budget de 1,5 milliard prévu et aux 750 millions débloqués par les collectivités locales. En contrepartie, « les pôles mondiaux s'engageant pour leur part à faire fonctionner l'effet de levier sur les subventions et avances remboursables en trouvant des investissements complémentaires auprès des industriels et investisseurs privés. » « Les 1400 projets, lancés par les 71 pôles de compétitivité français entre 2005 et 2008, ont nécessité 5 milliards d'euros d'investissement. Pour 1,7 milliard financé par l'Etat et les collectivités locales, les industriels ont apporté 3,3 milliards » souligne Dominique Vernay, président de System@tic. Ainsi, le Club estime que ces 900 millions supplémentaires aboutiraient à 7,2 milliards d'euros d'investissements en programmes de R&D.

À côté de l'effet de levier induit par les pôles, les 17 présidents soulignent le renforcement de l'attractivité territoriale porté par les pôles. « L'excellence du territoire, portée par la présence du CEA à Grenoble, attire tout un tissu d'industriels qui veulent intégrer les technologies que nous développons dans leurs produits, que ce soit pour les rendre plus intelligents ou les miniaturiser » commente Éric Pilaud, président de Minalogic.

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