Performances scientifiques des universités : palmarès mondial

Le palmarès 2005 établi, pour la troisième année consécutive, par l'université Jiao Tong de Shanghaï positionne les Etats-Unis à la première place des meilleures universités, devant le Royaume-Uni, le Japon, l'Allemagne, le Canada, la France et la Suède. Ce classement est un indicateur du poids de la recherche universitaire selon les pays.

Quatre universités françaises figurent parmi les 100 premières mondiales pour leur performances scientifiques. La première est Paris-VI (Pierre-et-Marie-Curie), au 46e rang mondial, devant Paris-XI (Orsay), 61e, Strasbourg-I (Louis-Pasteur), 92e, et l'Ecole normale supérieure de Paris (93e). Viennent ensuite le Collège de France, Grenoble-I, Paris-V, Paris-VII et l'Ecole polytechnique, au-delà de la 100e place.

Parmi les critères de classement utilisés pour ce palmarès annuel : le nombre d'anciens élèves ou d'enseignants ayant obtenu des prix Nobel ou des médailles Fields, le nombre d'enseignants figurant parmi les auteurs les plus cités, le nombre d'articles publiés dans les revues Nature et Science, le nombre des citations dans les index scientifiques...

Ce classement, parfois controversé, présente un impact vis-à-vis, entre autres, des étudiants étrangers qui choisissent les universités réputées prestigieuses. Les Etats-Unis et l'Europe maintiennent leur place de leadership dans ce domaine. Par ailleurs, le potentiel des universités et laboratoires demeure un sujet central du développement actuel des pôles de compétitivité tant en France qu'en Europe.

Plusieurs raisons sont proposées pour expliquer le positionnement de la France (bien qu'honorable par rapport à d'autres grands pays européens) : la moindre visibilité et la faiblesse institutionnelle des universités françaises ; le poids plus important, en France, des grands laboratoires de recherche publics et des grandes écoles ; la politique de soutien à la recherche au regard d'autres nations.

Enfin, de récentes études de l'OCDE font apparaître un classement similaire. D'autres statistiques révèlent une progression régulière du positionnement des universités asiatiques : la Chine et l'Inde, par exemple, construisent des campus de haut niveau académique, avec l'aide de partenaires occidentaux.

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