IT-Translation : « Répondre aux besoins de financement »

  • Publié le vendredi 10 avril 2009
  • Rédigé par FEKRANE Catherine  
  • Création et Développement de l'innovation

Parce qu'il considère la création d'entreprises comme un « vecteur privilégié de valorisation des technologies issues des travaux de recherche », l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) souhaite refonder son dispositif d'accompagnement des chercheurs-créateurs pour répondre à leurs besoins de financement initial.

« Depuis la création de la filiale INRIA-Transfert, il y a un peu plus de dix ans, l'environnement lié à la création d'entreprises innovantes a changé. Il fallait donc refonder le dispositif pour répondre aux besoins de financement initial des créateurs » explique Michel Cosnard, Président directeur général de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). La création d'une nouvelle entité n'est, « pour l'instant » et selon Michel Cosnard, qu'une « décision de principe », même si « la proposition a été reçue favorablement par notre conseil d'administration. »
Rebaptisée IT-Translation, la structure sera destinée aux acteurs de la recherche publique pour la création de sociétés de technologie dans le secteur des sciences du numérique et aura ainsi la vocation d'investir les « 300 000 euros nécessaires pour bénéficier pleinement des aides publiques. »

Elaborer un business model

Pour remplir cette mission, IT-Translation se positionnera comme co-fondateur de l'entreprise. Sur une période de 9 à 18 mois, un accompagnement opérationnel pour orienter le projet vers un modèle économique complètera l'investissement financier. « L'objectif est de participer à l'élaboration d'un business model tourné vers une offre de produit innovant. Détenir un brevet n'est pas une fin en soi. Pour créer une entreprise, il faut adapter la technologie pour répondre à un besoin du marché. La technologie doit être une solution à un problème donné. Trop souvent, les chercheurs apportent des réponses d'expert et se positionne sur des niches » explique Laurent Kott, directeur général d'Inria-Transfert. L'ambition est de participer à la co-fondation de 6 à 8 entreprises par an.

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