Concours d’aide à la création d’entreprises innovantes : Les 174 lauréats de 2010

Les 174 lauréats de la 12e édition du Concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes, organisé par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, étaient révélés, le 30 juin, par la ministre Valérie Pécresse. Ils se partageront une dotation de 23 millions d’euros.

Tremplin pour les talents et l’innovation

Pour Valérie Pécresse, ce concours « est un véritable tremplin pour les jeunes talents et pour l’innovation » et « est le premier dispositif d’amorçage en France ». Les 101 projets sélectionnés dans la catégorie « émergence » recevront en moyenne 30 000 euros à titre personnel pour financer jusqu’à 70 % du montant des prestations nécessaires à la maturation et à l’établissement de la preuve du concept de leur projet. Dans la catégorie « création-développement », les 73 lauréats recevront, quant à eux, « après création de leur entreprise », une subvention moyenne de 225 000 euros pour financer jusqu’à 60 % de leur programme d’innovation. Depuis la mise en place du concours en 1999, 1200 entreprises ont ainsi été soutenues. « 80 % des 1200 entreprises qui ont été créées sont encore en activité » affirme la ministre. « Ce concours est devenu un point de passage privilégié pour nos porteurs de projets innovants et offre une visibilité auprès des financeurs publics et privés » poursuit-elle. Selon le ministère, les lauréats donnent naissance à des entreprises « plus pérennes que la moyenne ». « Après 3 ans d’existence, 95 % des entreprises du concours sont encore en activité et 88 % ont dépassé le stade critique des 5 ans ».
55,2 % des projets issus de la recherche publique

Pour cette édition, sur les 174 projets sélectionnés, 37 % touchent aux sciences du vivant et aux biotechnologies (33 % en 2009), 30 % sont liés à l’informatique et aux technologies de l’information, et 12 % concernent le secteur de l’électronique et des télécommunications. Par ailleurs, 46% intègrent la dimension environnementale. Parmi ces projets, le ministère note « une progression significative de la valorisation des résultats de la recherche ». 55,2 % des projets sont issus des résultats de la recherche publique (38% en 1999). Majoritairement issues des travaux menés au sein des universités (39 %), ces projets proviennent également du CNRS (20 %), de l’Inserm (10 %) ou de l’INRIA (5 %). Autre constat : la participation accrue des docteurs. En 2010, ils représentent 49 % des lauréats. Ils sont suivis par les détenteurs un diplôme d’ingénieur (28 %). Enfin, on peut noter que 70 % des projets lauréats sont (ou ont été) hébergés et accompagnés par un incubateur public