Business Angels : Ils ne connaissent pas la crise

  • Publié le mercredi 05 novembre 2008
  • Rédigé par FEKRANE Catherine  
  • Création et Développement de l'innovation

France Angels, qui fédère la plupart des réseaux de Business Angels (BA) français, organise du 17 au 21 novembre la troisième « semaine des Business Angels ». Un événement destiné à susciter des vocations d'investisseur privé et à informer les entrepreneurs en quête de financements. Si la crise ne semble pas pour l'instant affecter le dynamisme des BA français, ces derniers sont de plus en plus sollicités par des entreprises traditionnelles qui peinent à accéder au crédit bancaire.

Du 17 au 21 novembre, se déroulera pour la troisième année consécutive la « semaine des Business Angels ». Un événement organisé par France Angels, association qui regroupe 67 réseaux fédérant 4000 Business Angels (BA) français, et qui vise à susciter des vocations : « nous allons expliquer aux investisseurs potentiels pourquoi c'est passionnant d'être Business Angels et de contribuer au développement des entreprises et de l'économie locales », explique Nicolas Fritz, délégué général de France Angels. Mais le moment fort de cette semaine de rencontres et d'information sera la journée du 20 novembre, dédiée au financement des porteurs de projets. « Les entrepreneurs à la recherche de financements sont souvent mal préparés et ne savent pas à qui s'adresser. Cette journée d'information sur les démarches, les bonnes pratiques, les enjeux et les conséquences de l'ouverture de leur capital leur permettra d'être mieux armés », précise Nicolas Fritz.

2008, une bonne année

Bien que l'horizon économique s'assombrisse de plus en plus et que la crise financière risque « de faire souffrir les business angels », l'objet de cette semaine d'information n'est pas de motiver les troupes. « Les business angels français sont ceux qui se développent le plus vite en Europe, et 2008 est une excellente année. Nous avons déjà plus de réseaux qu'au Royaume-Uni et nous finançons plus de projets. Là où nous sommes plus faibles, c'est sur le montant des financements », rappelle Nicolas Fritz. Avec un ticket moyen de 170 000 euros par entreprise, les BA français sont en effet deux fois moins prodigues que leurs homologues britanniques. Mais les choses sont en train de changer : « en 2007, nos réseaux ont financé 214 projets à hauteur de 40 millions d'euros. En 2008, ils ont apporté 80 millions à 250 projets », annonce Nicolas Fritz.

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