ANR : Bilan « largement positif » pour Pécresse

  • Publié le jeudi 19 novembre 2009
  • Rédigé par FEKRANE Catherine  
  • Création et Développement de l'innovation

Avec 5500 projets financés à hauteur de trois milliards d'euros, la ministre Valérie Pécresse estime « largement positif » le bilan de l'ANR qu'elle présentait, hier, aux côtés de Jacqueline Lecourtier, Directrice générale de l'ANR. Elle a d'ailleurs émis le souhait que les méthodes de sélection de projets de l'organisme soient appliquées dans le cadre du grand emprunt.

« Le bilan de l'ANR (Agence Nationale de la Recherche) est largement positif. Cette agence de financement sur projets a trouvé, en 4 ans, toute sa place dans le paysage de recherche français, sans se substituer à d'autres dispositifs. Au contraire, elle est venue compléter et améliorer le système » s'est félicité Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, le 18 novembre, lors de la présentation du bilan de l'ANR. Pour Jacqueline Lecourtier, Directrice générale de l'ANR, ce bilan consacre « la montée en puissance du financement sur projets. »

5500 projets financés à hauteur de trois milliards d'euros

Depuis sa création en 2005, l'Agence National de la Recherche (ANR) a financé 5500 projets, d'une durée moyenne de 37 mois, représentant 20 000 équipes pour un budget de trois milliards d'euros. En moyenne, 22 % des projets présentés sont retenus. Pendant la présentation de ce bilan, Valérie Pécresse et Jacqueline Lecourtier ont insisté sur la concentration des financements et non sur un « saupoudrage ». Elles ont noté une « forte corrélation géographique entre les laboratoires financés, les campus universitaires et les pôles de compétitivité », ajoutant que 20 % des projets financés étaient labellisés par les pôles. Par ailleurs, 26 % des projets financés ont impliqué au moins une entreprise et, en 2008, 100 millions d'euros ont été versés à des entreprises dont 50 % à des PME.

Orientations pour 2010

Pour 2010, la ministre souhaite que l'ANR s'appuie « davantage sur les recommandations des alliances, créées (sciences du vivant, énergie) ou en cours de création (science de la mer, science des technologies de l'information), qui vont élaborer des feuilles de route scientifique et technologique par grands champs disciplinaires. » En 2010 toujours, la part des programmes non thématiques (programmes « blanc » et « jeunes chercheurs », retour de post-docs partis à l'étranger, etc) atteindra 50 % (contre 39 % en 2009 et 11% en 2005). Autre orientation pour 2010 : le préciput, versé à l'établissement hébergeur de l'unité de recherche dont le projet est financé à l'ANR pour les dépenses de fonctionnement sera à 20 %. Autrement dit, quand un laboratoire percevra 100 euros de l'ANR, l'organisme hébergeur recevra 20 euros. Enfin, d'ici 2012, les fonctions de gestion devraient être « internalisées » afin que les financements passent « directement de l'ANR aux projets. »

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